Publié dans Politique

Président Rajoelina à Manakara - « Je suis prêt à sacrifier ma vie pour le pays »

Publié le mardi, 29 mars 2022

La commémoration du 75ème anniversaire de l’insurrection du 29 mars 1947 a été l’occasion pour le Président Andry Rajoelina d’appeler tous les Malagasy à faire preuve de solidarité et de patriotisme dans l’intérêt supérieur du pays. Après la lutte pour l’indépendance menée par les nationalistes, l’heure est venue pour la génération actuelle d’honorer leur mémoire par des actes concrets. 

“Malagasy ô, handeha hifankatia, ho mpirahalahy tena iray tampo. Ny hifankahala ataovy sanatria, mba ho iray tokoa, ny saina sy ny fo ”. Un extrait de l’hymne du MDRM (Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache), que le Président a expressément cité au cours d’un discours à Manakara pour réveiller un élan de patriotisme chez les citoyens. « Je suis prêt à sacrifier ma vie pour sauver le pays. C’est le moins qu’on puisse faire pour honorer le flambeau que nos ancêtres nous ont transmis. Nos ancêtres ont prouvé que rien ne peut résister à l’union et la solidarité», a – t – il déclaré.

Une lutte est sacrée 

Le numéro un du pays s’est adressé à tous ceux qui ont mené des luttes (Tolona). « Une lutte est sacrée, elle ne peut être monnayée et n’a pas de prix », ajoute l’homme fort du pays. Il a également rappelé que la commémoration d’hier était l’occasion d’honorer tous ceux qui se sont levés pour le pays. Face à la situation difficile que Madagascar est en train de traverser au même titre que les autres pays du monde, le Président a appelé les citoyens à ne pas céder à toute forme de séparation.

Le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour fustiger le comportement de certains politiciens et de dénoncer les mauvaises pratiques dans le monde politique. « La pratique politique n’est pas une question d’égo. Nombreux sont ceux qui tentent de duper la population. Je constate avec tristesse aujourd’hui que l’égoïsme et la trahison règnent dans la pratique politique », a – t – il déclaré. Une interpellation lourde de sens que le Chef de l’Etat semble adresser directement à ses adversaires politiques.

Sandra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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